Un système de santé efficace pour tous - Le PCQ propose aux Québécois des solutions innovantes

Depuis des décennies, le système monopolistique étatique de santé s’est grandement détérioré : des hôpitaux vétustes, des listes d’attente en chirurgie qui sont passées de 16 125 à 21 500 personnes, 20 % des Québécois orphelins d’un médecin de famille, des temps d’attente interminables à l’urgence. Le système de santé québécois est sens dessus dessous. Monsieur Duhaime a rappelé d’entrée de jeu le piètre bilan de tous les gouvernements qui se sont succédé en cette matière :

« Depuis des décennies, tous les gouvernements sans exception ont manqué de courage et tous ont manqué d’originalité pour résoudre les problèmes du système de santé. Tout ce qu’ils ont fait, c’est de créer toujours plus de nouvelles structures administratives et d’y injecter toujours plus de fonds. Au moment où je vous parle, c’est 1 milliard $ par semaine que ce système nous coûte collectivement », a déclaré le chef conservateur.

Monsieur Duhaime croit que la pandémie a mis en lumière le manque de ressources et de souplesse structurelle dont souffre depuis trop longtemps le système :

« On ne peut pas dire que la cause du problème est le sous-financement. C’est un problème de structure et de fonctionnement. Les travailleurs de la santé sont incroyables, ils offrent des services de qualité, ils tiennent ce système-là à bout de bras. Mais à quel prix? Ils le font au détriment de leur qualité de vie. À cause du refus des gouvernements successifs de prendre le taureau par les cornes, ce sont les travailleurs, les patients, tous les Québécois qui paient aujourd’hui le prix de leur manque de courage chronique à régler la situation. Et le gouvernement Legault nous dit aujourd’hui « Continuons ». Pour le Parti conservateur, c’est non. »

Des solutions innovantes et concrètes, un système de santé efficace pour tous

Additionner la contribution du privé au système de santé public

Le Parti conservateur du Québec propose aux citoyens des changements concrets afin d’améliorer l’accès aux soins de santé pour tous les Québécois, notamment par la participation du secteur privé dans l’offre de services de soins.

Cela fonctionne déjà très bien dans des pays tels la France, l’Allemagne, la Suisse, le Danemark et la Suède et c’est de ces modèles que s’inspire le Parti conservateur :

« Ce qu’on propose, c’est d’abord d’additionner la contribution du privé au système de santé public et universel. Il est important de comprendre que le système de santé public ne sera pas touché. On ne touche pas non plus à la carte d’assurance-maladie! L’universalité est non-négociable », a souligné Monsieur Duhaime.

Permettre l’adhésion à une assurance complémentaire privée

On doit permettre à ceux qui le veulent d’adhérer à une assurance complémentaire pour recevoir des soins au privé. Pour les gens qui seront sur une liste d’attente pour une chirurgie dans le système public, ils seront référés dans un établissement privé après une certaine période considérée comme non-raisonnable pour y être soignés et c’est l’État qui en paiera tous les frais :

« Ceux qui essaieront de vous faire peur en vous parlant de sortir la carte de crédit, je veux être très clair : c’est faux. Encore une fois, l’universalité de l’accès aux soins de santé est non-négociable », insiste Éric Duhaime.

Décentraliser la prise de décisions

Les décisions en matière de santé doivent être prises le plus près possible des patients dans les établissements de soins de santé. Au cours des années, les structures se sont multipliées et se sont centralisées, ce qui a nui grandement à l’efficacité et à la qualité des soins. Il faut remettre les décisions entre les mains de ceux qui sont sur le terrain. Ils sont les mieux placés pour connaître leurs besoins.

Revoir le mode de financement

Le mode de financement actuel est annuel et récurrent. Cette méthode doit être revue : l’argent doit suivre le patient. Il doit être vu par l’établissement qui le reçoit comme une source de revenus et non pas une dépense.

Décloisonner la pratique des médecins

Le Parti conservateur du Québec veut permettre aux médecins de pratiquer à la fois dans le privé et au public. Il propose donc de relever l’interdiction de la pratique mixte qui prévaut actuellement. La désaffiliation est source de beaucoup de bureaucratie et de paperasse. En relevant cette obligation, on assure une augmentation de l’offre de services aux patients.

Augmenter le nombre d’admissions en médecine

L’augmentation du nombre d’admissions dans les programmes de médecine est directement reliée à l’augmentation du nombre de médecins qui pratiqueront dans le système. La formation d’un médecin se déroulant sur de nombreuses années, il est primordial, pour les conservateurs, d’augmenter ce nombre dès maintenant.

Reconnaître rapidement les compétences des médecins étrangers et autres travailleurs de la santé

Chaque année, des milliers d’immigrants choisissent le Québec comme leur nouvelle demeure et parmi eux, on retrouve de nombreux médecins et autres travailleurs en santé. Le Québec ne peut faire l’économie de l’expertise de ces professionnels. Pour augmenter l’offre de services aux patients, il est nécessaire de reconnaître rapidement leurs compétences.

« Les changements seront graduels, nous sommes conscients que ça ne se fait pas en une nuit. C’est pourquoi un gouvernement du Parti conservateur entamerait la mise en place des changements dès son arrivée au pouvoir, notamment avec plusieurs projets-pilotes. Si on veut arriver à des résultats, il faut bien commencer quelque part et rapidement mettre en place des mesures qui nous permettront d’amorcer les changements nécessaires pour un système efficace et efficient pour tous les Québécois », a précisé Éric Duhaime.

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  • Veronique Gagnon
    published this page in Communiqués 2022-09-02 12:49:37 -0400