Un réseau de garderie accessible à tous : Le Parti conservateur du Québec redonnera le choix aux parents

Le chef conservateur a d’abord rappelé l’engagement de sa formation politique de verser aux parents un bon de 200 $ imposable par enfant, par semaine, afin de leur permettre de faire le choix du type de service de garde qui correspond le mieux à leur réalité et à leurs besoins, que ce soit un CPE, une garderie privée ou en milieu familial. La complexité des horaires de travail atypique de milliers de parents québécois rend difficile le quotidien de ces travailleurs. Ils n’ont accès à aucun service de garde subventionné, rendant ardue la conciliation travail-famille et causant un stress permanent. Les travailleurs qui ont un horaire de travail plus traditionnel ne sont pas en reste côté difficultés. Actuellement au Québec, ce sont plus de 50 000 parents qui garnissent les listes d’attentes, espérant une place pour leur enfant dans un CPE.

« Les parents du Québec sont dans un système qui a certes des avantages, mais qui laisse des parents sans ressources même s’ils participent eux aussi à le financer par leurs taxes et leurs impôts. En matière de services de garde, ça ne peut pas être le “one size fits all”. On pénalise des milliers de parents qui doivent finalement débourser pour le privé faute d’une place, alors qu’ils contribuent à financer le service public. Ce n’est pas normal », a souligné Éric Duhaime.

L’État doit, d’une part, supporter les parents financièrement en leur versant une aide directe et, d’autre part, en permettant à divers types de services de garde d’ouvrir leurs portes :

« Lorsque le gouvernement Legault est arrivé au pouvoir en 2018, on nous a promis que l’on règlerait le problème des listes d’attente pour obtenir une place en service de garde. Quatre ans plus tard, on se rend bien compte que ce n’est que de la poudre aux yeux. Non seulement la situation ne s’est pas améliorée, elle est encore pire! On est passé d’une liste d’attente de 42 000 noms à 52 000 noms en 2022. Comment peut-on encore faire confiance à un gouvernement qui a une fois de plus renié ses engagements? S’ils ne l’ont pas fait en 2018, ils ne le feront pas plus en 2022 », a déclaré Monsieur Duhaime.

Rapport du sondage sur la situation des GNS en aout 2022 – La lente agonie d’un système

En août 2022, l’Alliance québécoise des garderies privées non subventionnées (GNS) a publié un rapport du sondage sur la situation actuelle des GNS au Québec. Les garderies privées ont actuellement des places à offrir, mais ne peuvent le faire en raison de la volonté du gouvernement Legault de transformer les places non subventionnées en places subventionnées. Alors que les CPE sont au maximum de leur capacité et que des parents québécois n’arrivent pas à obtenir de places, il y a un réseau qui est prêt à accueillir ces enfants, qui ont des solutions à proposer :

« La semaine dernière, le ministre Lacombe a déclaré lors d’une conférence de presse que le problème du système de garderies, c’est qu’il est actuellement à deux vitesses. Or, pour le Parti conservateur du Québec, il est là le problème : il n’y a pas de concurrence. Le privé est capable de combler rapidement les places manquantes, mais actuellement, le gouvernement cannibalise leur clientèle. Si on continue dans cette voie, c’est une lente agonie du réseau privé à laquelle on va assister à court terme », a dit Éric Duhaime.

Pour le chef conservateur, l’objectif de ses propositions n’est pas de démanteler le réseau, mais de permettre la concurrence et aux parents d’avoir de réelles options :

« En matière de services de garde, on doit permettre que l’offre de services soit diversifiée et qu’elle réponde aux besoins réels des parents. Ils sont les meilleurs juges en ce domaine. J’aimerais également en profiter pour rappeler une chose importante : nous sommes en campagne, et c’est le temps de faire le bilan du gouvernement sortant. En matière de garderies, comme en d’autres d’ailleurs, le gouvernement Legault n’a pas respecté sa parole ni ses promesses, et c’est là-dessus qu’il doit être jugé le 3 octobre”, a-t-il rappelé.

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  • Veronique Gagnon
    published this page in Communiqués 2022-09-02 11:46:30 -0400