Sécurité et qualité de vie : Le Parti conservateur du Québec propose des mesures concrètes pour enrayer la criminalité dans la métropole

Madame Bessard, elle-même résidente de cet arrondissement auquel elle est profondément attachée, considère « que l’on y vit bien et j’en suis fière, » a-t-elle dit lors de son allocution. Désireuse que soient posées des actions concrètes afin de préserver cette qualité de vie, elle déplore l’explosion du nombre de crimes par armes à feu dans la métropole ces derniers mois, et particulièrement au cours des dernières semaines, ainsi que les impacts négatifs sur la qualité vie des citoyens, à juste titre inquiets :

« Je ne ferai pas l’autruche en disant qu’une apparence d’insécurité n’existe pas. Des mères de famille ne vont plus pique-niquer. Des jeunes observent la rue leur glisser entre les mains. Oui ! Les jeunes disent que la rue ne leur appartient plus ! », a constaté Madame Bessard

Émue, elle a également tenu à offrir ses condoléances aux proches des victimes :

« J’aimerais prendre quelques secondes pour offrir mes condoléances aux victimes collatérales : familles, voisins, camarades. Ce sont des tragédies qui tiennent toute une communauté en otage. », a-t-elle ajouté.

Madame Bessard souhaite aborder cette problématique avec un nouvel œil, et croit que les propositions de la plateforme électorale conservatrice et celles de son programme constituent la meilleure approche, celle qui aidera à résoudre de nombreux problèmes :

« Le logement, la place de l’activité physique, l’accès à des logements de qualité font partie intégrante de la plateforme du Parti conservateur du Québec. Ces engagements ont une incidence directe sur le sentiment d’insécurité urbaine prévalant dans la métropole. »

Présent aux côtés de sa candidate, Éric Duhaime, a déploré les mauvaises décisions prises en matière de sécurité publique au cours des dix dernières années et qui ont eu l’effet contraire en matière d’amélioration de la sécurité publique. Rappelons qu’en novembre 2021, constatant les besoins criants en effectifs policiers, la mairesse de Montréal, Valérie Plante, s’était engagée à ajouter 250 policiers au SPVM. À ce moment, il y avait 4 410 policiers et policières œuvrant au SPVM selon les chiffres de la Fraternité de policiers de la ville de Montréal. Toujours selon leurs chiffres, le 15 août dernier, il y avait 4 338 policiers au SPVM. C’est donc 72 policiers de moins dans les rangs, plutôt que les 250 additionnels promis.

« Ce que la population montréalaise subit aujourd’hui à cause de mauvaises décisions politiques est tout à fait inacceptable. On a sabré dans le nombre d’effectifs policiers en disant que c’était pour des considérations économiques, alors que dans les faits, le SPVM a dépassé de 54 millions $ son budget en 2021. Et pourquoi ? Pour les heures supplémentaires. Les policiers et policières du SPVM sont ensevelis de temps supplémentaire obligatoire dont ils ne veulent plus, ils démissionnent en nombre plus important qu’avant.

Si on ne fait rien de concret pour corriger cette situation dès maintenant, ça ne s’arrangera pas comme par magie ! Et qui en fera encore les frais ? Vous, moi, tout le monde. Les policiers sont en droit d’être supportés et on doit leur donner les moyens de bien faire leur travail, et les citoyens sont en droit de s’attendre à vivre en sécurité dans leur quartier. », a déclaré le chef conservateur.

Il a d’ailleurs pris un engagement ferme en ce sens :

« Au PCQ, nous appuyons les revendications de la Fraternité des policiers et policières de Montréal et on s’engage à travailler avec la Ville de Montréal pour enrayer la criminalité et les crimes violents par armes à feu en visant l’embauche de 400 policiers supplémentaires à Montréal d’ici 3 ans », a promis Monsieur Duhaime.

Considérant qu’il en coûte environ 375 000 $ pour embaucher un policier additionnel, le financement de cet engagement comprendrait une enveloppe supplémentaire du gouvernement provincial représentant la moitié du coût de ces embauches, soit 62,5 millions $ sur 125 millions.

« Nous estimons le coût total de ces embauches à environ 150 millions $, incluant tous les frais associés à ces nouvelles embauches. De plus, 25 millions $ pourraient être économisés en temps supplémentaire obligatoire, » a-t-il précisé.

Abolition des peines minimales obligatoires : les effets néfastes du projet de loi C-5 de Justin Trudeau

La mollesse de Justin Trudeau concernant la lutte contre le trafic d’armes et les infractions en lien avec les armes à feu a aussi des impacts néfastes à Montréal. Le premier ministre canadien doit prendre le taureau par les cornes en mettant en place des mesures plus strictes à la frontière, notamment à Akwesasne, et en fixant des peines beaucoup plus sévères pour les trafiquants d’armes.

« On a parlé pendant des années du contrôle des armes à feu et du registre, mais toutes les armes qui ont été utilisées au cours des dernières semaines étaient illégales. Il va falloir que le Québec fasse pression sur le gouvernement fédéral. On a besoin de peines beaucoup plus sévères. Et il va falloir aussi s’attaquer à la source du problème. Pour Justin Trudeau, c’est plus facile de s’attaquer aux chasseurs et aux agriculteurs qui ont des armes d’épaule que de s’attaquer au vrai problème , l’entrée des armes illégales en sol canadien, notamment par le biais de certaines réserves. Il va falloir commencer à nommer le problème si on veut trouver la solution », a expliqué Éric Duhaime.

Où est François Legault ?

Au cours des 4 dernières années, la CAQ n’a rien fait de concret pour remédier aux problèmes de la criminalité et des crimes par arme à feu semblant préférer embêter les chasseurs avec un registre pour leurs armes de chasse. Monsieur Duhaime s’est d’ailleurs questionné sur l’absence de François Legault :

« Que fait le premier ministre du Québec, à part refuser les débats et les entrevues ? On ne le voit nulle part, il n’est pas présent sur le terrain pour prendre le pouls réel de la situation. Où est-il quand on a réellement besoin de lui ? On dirait qu’il préfère dicter des tweets laconiques à son personnel politique sur ce sujet au lieu de travailler activement à enrayer la criminalité et les crimes par armes à feu avec les acteurs de la communauté à Montréal. »

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  • Veronique Gagnon
    published this page in Communiqués 2022-08-25 17:58:57 -0400