Transport

EN RÉSUMÉ

Nous favorisons la croissance économique et une prise en compte rationnelle des avantages respectifs de chaque moyen de transport.

La congestion routière a des effets visibles : retards et pollution, ainsi que des effets cachés, avec une grande perte de compétitivité économique.

Un 3e lien est essentiel dans la région de Québec pour relier la Rive-Nord et la Rive-Sud. Nous rejetons le coûteux projet de tunnel et favorisons un nouveau pont à l’est de Québec.

Le projet de tramway, qui ne jouit pas d’un appui suffisant, doit être mis sur la glace et remplacé pendant cette période par la gratuité du transport en commun pour toute la région.

Le PCQ favorisera l’extraction du gaz naturel au Québec et son utilisation à coût concurrentiel pour le chauffage hivernal afin de dégager le potentiel électrique nécessaire pour une flotte importante de véhicules électriques.

SAVIEZ-VOUS QUE...

  • Les combustibles fossiles comptent pour 56 % de la consommation énergétique au Québec, alors que l’électricité en représente 36 %. Les surplus énergétiques d’Hydro- Québec (18 TWh en 2019) représentent environ 10,3 % de la consommation annuelle d’électricité du Québec. Cela pourrait permettre d’augmenter la part de l’électricité dans le bilan énergétique de la province de 36 % à 40 % seulement. Sans compter le fait qu’Hydro-Québec est en négociation pour vendre une partie de ce surplus au nord-est des États-Unis.
  • Si le Québec se chauffait au gaz naturel plutôt qu’à l’électricité, cela libérerait une grande quantité d’électricité et faciliterait l’électrification d’autres secteurs de notre économie.
  • Le potentiel électrique du Québec est estimé à un peu plus de 80 000 MW, soit le double de ce qui est exploité actuellement. On pourrait alimenter l’ensemble de l’économie québécoise en harnachant toutes les rivières, rapides et chutes du Québec, mais les pressions sociales et politiques, de même que le statut de réserve aquatique des grandes rivières, sont susceptibles d’être des barrières à la réalisation d’un tel objectif.
  • De plus, l’énergie électrique présente des faiblesses : contrairement aux énergies fossiles qui peuvent être entreposées, l’électricité doit être utilisée au moment où elle est produite, et produite au moment même où elle est requise.
  • Le CO2 compte pour plus des trois quarts des émissions de GES et le secteur des transports est de loin le principal émetteur.
  • La construction de véhicules électriques implique l’utilisation de minéraux stratégiques (cuivre, nickel, lithium, cobalt, etc.) dont la demande et le coût vont en augmentant.

LES VALEURS CONSERVATRICES

  • Nous favorisons la croissance économique et une prise en compte rationnelle des avantages respectifs de chaque moyen de transport.
  • Nous tenons compte des besoins des personnes âgées, des familles et des personnes en région qui ont davantage besoin de l’automobile pour leurs déplacements et leurs achats.
  • Les mécanismes de marché, plutôt que le dirigisme d’État ou le protectionnisme, sont supérieurs pour choisir les entrepreneurs qui mettent au point les meilleures technologies et les procédés les plus rentables.

DIRE OUI AU 3E LIEN

  • Il faut réduire la congestion routière dans la région de Québec. En plus des désagréments quotidiens, elle entraîne une hausse de la pollution et une perte d’efficacité économique.
  • La ceinture de contournement prévue dans les années soixante-dix n’a jamais été complétée. Les camions ne peuvent déjà plus circuler sur le vieux pont de Québec.
  • Il faut un 3e lien au nom de la qualité de vie des résidents et du développement économique de la région de la capitale nationale.
  • Le projet de tunnel du gouvernement actuel est trop coûteux et ne repose pas sur des études publiques. Il ne permettrait pas la circulation du transport des matières dangereuses.
  • Nous favorisons plutôt de construire un pont reliant la Rive-Sud et l’est de l’île d’Orléans, en droite ligne avec le pont qui relie déjà l’autre côté de l’île à la Rive- Nord. C’est la solution la plus économique et elle aura des retombées bénéfiques pour l’ensemble de la région. Comme le pont de la Rive-Nord est en fin de vie et que la planification est déjà commencée pour le remplacer, il est souhaitable de reprendre le même concept pour un 2e pont au sud. La route reliant les deux ponts devrait être conçue pour éliminer les nuisances aux habitants de l’Île.

LE PCQ S'ENGAGE À :

Réaliser le 3e lien au meilleur coût possible.

ÉTABLIR UN MORATOIRE SUR LE PROJET DE TRAMWAY À QUÉBEC

  • En 2021, les coûts estimés du tramway ont été révisés à la hausse de plus de 20 % : on parle maintenant d’un projet de 4 milliards $. À 207 millions $ par kilomètre selon les estimations actuelles, il s’agirait du tramway le plus coûteux au monde. 
  • Ce projet de tramway n’a jamais fait l’objet d’un débat transparent et n’a donc jamais reçu de caution démocratique clairement exprimée. Les plus récentes enquêtes d’opinion publique indiquent d’ailleurs qu’une nette majorité des citoyens de la région de Québec s’oppose à ce projet.
  • Le tramway aura des impacts multiples et très néfastes pour la trame urbaine de
  • Québec : dalle de béton surélevée, réseau de fils électriques et abattage de plus de 1000 arbres matures. La perte de plus de 1200 espaces de stationnement nuira grandement aux automobilistes et aux commerces qui deviendront plus difficiles d’accès.
  • Le projet de tramway n’ajoute rien à l’offre de transport en commun existant déjà à Québec : pour l’essentiel, le tramway remplacera les lignes de Métrobus qui fonctionnent déjà très bien.
  • Les hausses d’achalandage prévues sont tout à fait hypothétiques : l’utilisation du transport en commun, à Québec comme ailleurs, a connu une importante diminution depuis le début de la crise sanitaire. De plus, les devis du projet ne tiennent pas compte des impacts que le travail à distance aura dans le futur sur les besoins de la région en matière de transport en commun.
  • Avec une vitesse de pointe de seulement 21 km/h, le tramway circulera moins vite que les autobus d’aujourd’hui, ce qui n’est certainement pas de nature à en encourager l’utilisation.
  • Ce projet suscite également des questions quant aux conditions hivernales de Québec : à cet effet, les problèmes du tramway d’Ottawa laissent songeur; de plus, la configuration actuelle du projet laisse croire qu’il y aura d’importants problèmes liés au déneigement de la voie réservée au tramway.
  • Pour toutes ces raisons, il paraît évident que le présent projet de tramway ne correspond absolument pas à ce dont la Ville de Québec et sa région ont besoin pour se développer.

LE PCQ S'ENGAGE À :

Mettre en place un moratoire sur le projet de tramway qui doit être réévalué de fond en comble.

RENDRE LE TRANSPORT EN COMMUN GRATUIT DANS LA RÉGION DE QUÉBEC 

  • Le PCQ propose de rendre le transport en commun gratuit pour la région de Québec. Ce serait un projet-pilote en vigueur pour plusieurs années, le temps d’évaluer l’intérêt des usagers.
  • La gratuité du transport en commun est une idée qui fait du chemin au Québec et une douzaine de municipalités l’ont déjà mise en place. En France, plus d’une ville sur quatre a aussi choisi cette option.
  • Le PCQ propose un moratoire de plusieurs années pour repenser le projet de tramway. Durant le moratoire, il serait souhaitable de proposer à la région de Québec une mesure forte en matière de transport en commun. La mesure la plus appropriée est de mettre en place un projet-pilote de gratuité du transport en commun dans la région de Québec. Afin de favoriser l’interconnexion entre la rive sud et la rive nord, nous proposons d’inclure Lévis dans ce projet-pilote. Dans cet esprit d’interconnexion, il serait logique d’inclure aussi les réseaux de transport collectif de Portneuf, de Boischatel et de Côte-de-Beaupré–Île d’Orléans dans ce projet.
  • En effet, selon les données les plus récentes, la gratuité pour la région de Québec exigerait un investissement d’environ 80 millions $ (69 M$ pour Québec et 6,5 M$ pour Lévis, auxquels il faut ajouter quelques millions pour Boischatel et Côte-de- Beaupré–Île d’Orléans). Il s’agit d’une somme très modeste comparée aux milliards $ prévus pour le tramway, sans compter les éventuels dépassements de coûts et des frais d’entretien imprévus.
  • Contrairement à un tramway dont la construction s’étalerait sur au moins six ans, la gratuité du transport en commun peut être mise en place sans délai, ce qui permettra aux citoyens d’en profiter immédiatement.
  • La gratuité permettra d’augmenter la vitesse de circulation des autobus en éliminant l’étape du paiement.
  • La gratuité permettra de diminuer les frais de gestion du RTC de Québec et de la ST de Lévis en éliminant la gestion de la contribution des usagers.
  • La gratuité permettrait de remettre de l’argent dans les poches de nos concitoyens aux revenus modestes qui sont très nombreux à utiliser le transport en commun. En se basant sur le prix du laissez-passer mensuel régulier, il s’agirait d’une économie annuelle d’environ 1000 $ par personne.
  • À différents moments de la journée, des autobus circulent vides dans la région de Québec. Les contribuables paient donc pour un service qui est sous-utilisé. La gratuité permettrait de mesurer le véritable intérêt de la population envers le transport en commun. Si les gens ne l’utilisent pas alors que c’est gratuit, ils n’utiliseront sans doute pas d’autres formes de transports collectifs. À l’inverse, si le projet-pilote de gratuité occasionne une forte augmentation du recours au transport en commun, nous pourrons en tirer des conclusions utiles pour le développement futur du réseau.
  • Ce projet-pilote pourrait servir d’inspiration et montrer la voie aux autres villes du Québec.

LE PCQ S'ENGAGE À :

Rendre le transport en commun entièrement gratuit à titre de projet-pilote pour la région de Québec.

ÉLECTRIFIER PROGRESSIVEMENT LES TRANSPORTS

  • Le PCQ est en faveur de l’électrification des transports et s’engage à la financer de façon progressive en exploitant nos hydrocarbures, comme le fait avec succès la Norvège qui est un des pays les plus électrifiés en Europe et exploite de façon responsable ses ressources gazières et pétrolières.
  • Sur le plan économique, le Québec jouit d’un avantage comparatif avec une hydro-électricité à bas coût de revient.
  • Ce serait aussi un levier d'autonomie énergétique, car nous contrôlons nos moyens de production électrique et avons l'expertise pour l’augmenter.
  • L'électrification des transports permettra de réduire drastiquement les émissions de GES, mais aussi de particules fines nuisibles à la santé des citoyens dans les villes. Les véhicules électriques, comme les autobus, les camions légers et les VUS, offrent aussi de nouvelles perspectives de développement urbain, notamment près des autoroutes et des boulevards passants.
  • Un gouvernement du PCQ mettra en place un cadre législatif, fiscal et économique favorable pour que nos entrepreneurs puissent être compétitifs.
  • Il faut s’engager dans cette voie de façon responsable, sans précipitation et en évitant les effets de mode. Il s’agira de valoriser l’électrification des moyens de transport à mesure que de bonnes conditions économiques et technologiques seront réunies.
  • Le Québec dispose de plusieurs ressources naturelles qui font partie du cycle du transport électrique et la conversion à l'électricité dans nos transports agira comme un stimulant pour nos entrepreneurs et nos régions. L’électrification entraînera une demande accrue pour la production d’électricité, la fabrication de batteries et d’équipements électriques.
  • Le Québec connaît cependant déjà une pénurie de main-d’oeuvre pour les ingénieurs et les techniciens en électricité et électronique. Un effort pour la formation doit donc être entrepris.
  • Le principal obstacle à l’électrification des transports est la capacité de production en électricité d’Hydro-Québec. L’augmentation constante de véhicules privés et des transport en commun à propulsion électrique, sans compter les projets d’exportation d’électricité, vont exiger soit de construire de nouveaux barrages, ce qui est une option à plus long terme, ou de convertir une partie du chauffage hivernal au gaz naturel, pour éviter que la période de pointe en hiver n’oblige les gens à choisir entre se chauffer ou conduire leur voiture électrique!
  • Cet obstacle ne peut être levé que par le PCQ : il faut encourager le chauffage hivernal au gaz naturel à un coût concurrentiel. Pour cela, il faut exploiter les réserves récupérables de gaz naturel du Québec. Les réserves connues suffiraient à combler nos besoins pour au moins les 40 prochaines années et nous n’aurions besoin que d’un nombre limité de nouveaux gazoducs. Il s’agit d’une solution tout à fait réaliste et souhaitable pour l’avenir.

LE PCQ S'ENGAGE À :

Électrifier progressivement les transports et en assurer le financement en exploitant nos hydrocarbures.

MODULER LA VITESSE SUR LES AUTOROUTES 

  • Les limites de vitesse n’incitent pas les automobilistes à réduire leur vitesse.
  • Ces limites de vitesse artificiellement basses deviennent des prétextes pour donner des contraventions pour financer les gouvernements.
  • Les limites de vitesses sur les autoroutes sont établies à 110 km/h en Alberta, au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse et en Ontario.

LE PCQ S’ENGAGE À :

  • Adopter la règle du 85e percentile qui établit que la limite de vitesse sur les routes ne doit pas être inférieure à la vitesse à laquelle en moyenne 85 % des automobilistes circulent.
  • Installer sur les grands axes routiers une signalisation routière intelligente permettant de faire varier la limite de vitesse sur les autoroutes du Québec selon les conditions.
  • Augmenter jusqu’à 120 km/h la limite de vitesse là où les conditions routières et l’éclairage permettent de le faire en toute sécurité.