LA CAQ DOIT S’ATTAQUER AUX VRAIS PROBLÈMES EN SANTÉ, ET NON À DES PECCADILLES

Québec, le 13 février 2025

Le Parti conservateur du Québec appelle le gouvernement à s’attaquer aux véritables problèmes du système de santé plutôt que d’interdire aux jeunes médecins de devenir des médecins non-participants à la RAMQ.

Selon le docteur Karim Elayoubi, le projet de loi 83 ne résoudra en rien les problèmes du réseau public et risque même d’aggraver la pénurie de médecins :

« En imposant aux nouveaux médecins de pratiquer exclusivement dans le secteur public, le gouvernement pourrait provoquer une fuite des diplômés vers d’autres provinces, ce qui est déjà le cas, ou une baisse du nombre de candidats en médecine. Il risque aussi de pousser les médecins à quitter le réseau après leurs cinq années d’obligation de service », a affirmé le porte-parole du PCQ en matière de santé.

« Le problème n’est pas l’exode de 136 nouveaux médecins de famille vers le privé, mais les mauvaises conditions de travail dans le public, qui ont poussé 2 000 médecins formés au Québec à exercer en Ontario. », a-t-il ajouté.

D’ailleurs, la Fédération médicale étudiante du Québec (FMEQ) a révélé que 57 % de ses membres envisagent de quitter le Québec si le projet de loi 83 est adopté. Faisant référence à la menace d'amendes pouvant atteindre 200 000 $ en cas de récidive et à l'obligation de travailler pour le système public, ces derniers estiment que le projet de loi est « coercitif » et « discriminatoire ».

Le PCQ propose de libéraliser le système de santé québécois

Plutôt que de restreindre le privé en santé, le Québec devrait s’inspirer des modèles européens performants où le secteur public coexiste avec le privé. Cette complémentarité permettrait une meilleure accessibilité aux soins et une réduction des délais d’attente.

Le PCQ propose d’ailleurs plusieurs solutions concrètes pour améliorer durablement le système de santé :

• Augmenter le nombre de médecins et d’infirmiers pour alléger la charge de travail et améliorer la qualité des soins.

• Doubler le nombre d’infirmières praticiennes spécialisées (IPS) afin de désengorger les urgences et faciliter l’accès aux soins.

• Décloisonner les professions médicales en élargissant les actes pouvant être réalisés par des psychologues, infirmières, pharmaciens, physiothérapeutes et ergothérapeutes.

• Décentraliser le réseau de santé pour réduire la bureaucratie et accélérer la prise de décision.

• Revoir le mode de financement des hôpitaux en favorisant un modèle basé sur la performance et les résultats plutôt que sur des budgets fixes.

• Recourir à une sous-traitance intelligente avec le secteur privé pour utiliser des infrastructures médicales plus efficaces tout en garantissant un accès équitable aux soins.

• Permettre aux médecins de pratiquer simultanément dans le public et le privé afin de maximiser les ressources disponibles et réduire les temps d’attente.

-30-

LA CAQ DOIT S’ATTAQUER AUX VRAIS PROBLÈMES EN SANTÉ, ET NON À DES PECCADILLES

Québec, le 13 février 2025

Le Parti conservateur du Québec appelle le gouvernement à s’attaquer aux véritables problèmes du système de santé plutôt que d’interdire aux jeunes médecins de devenir des médecins non-participants à la RAMQ.

Selon le docteur Karim Elayoubi, le projet de loi 83 ne résoudra en rien les problèmes du réseau public et risque même d’aggraver la pénurie de médecins :

« En imposant aux nouveaux médecins de pratiquer exclusivement dans le secteur public, le gouvernement pourrait provoquer une fuite des diplômés vers d’autres provinces, ce qui est déjà le cas, ou une baisse du nombre de candidats en médecine. Il risque aussi de pousser les médecins à quitter le réseau après leurs cinq années d’obligation de service », a affirmé le porte-parole du PCQ en matière de santé.

« Le problème n’est pas l’exode de 136 nouveaux médecins de famille vers le privé, mais les mauvaises conditions de travail dans le public, qui ont poussé 2 000 médecins formés au Québec à exercer en Ontario. », a-t-il ajouté.

D’ailleurs, la Fédération médicale étudiante du Québec (FMEQ) a révélé que 57 % de ses membres envisagent de quitter le Québec si le projet de loi 83 est adopté. Faisant référence à la menace d'amendes pouvant atteindre 200 000 $ en cas de récidive et à l'obligation de travailler pour le système public, ces derniers estiment que le projet de loi est « coercitif » et « discriminatoire ».

Le PCQ propose de libéraliser le système de santé québécois

Plutôt que de restreindre le privé en santé, le Québec devrait s’inspirer des modèles européens performants où le secteur public coexiste avec le privé. Cette complémentarité permettrait une meilleure accessibilité aux soins et une réduction des délais d’attente.

Le PCQ propose d’ailleurs plusieurs solutions concrètes pour améliorer durablement le système de santé :

• Augmenter le nombre de médecins et d’infirmiers pour alléger la charge de travail et améliorer la qualité des soins.

• Doubler le nombre d’infirmières praticiennes spécialisées (IPS) afin de désengorger les urgences et faciliter l’accès aux soins.

• Décloisonner les professions médicales en élargissant les actes pouvant être réalisés par des psychologues, infirmières, pharmaciens, physiothérapeutes et ergothérapeutes.

• Décentraliser le réseau de santé pour réduire la bureaucratie et accélérer la prise de décision.

• Revoir le mode de financement des hôpitaux en favorisant un modèle basé sur la performance et les résultats plutôt que sur des budgets fixes.

• Recourir à une sous-traitance intelligente avec le secteur privé pour utiliser des infrastructures médicales plus efficaces tout en garantissant un accès équitable aux soins.

• Permettre aux médecins de pratiquer simultanément dans le public et le privé afin de maximiser les ressources disponibles et réduire les temps d’attente.

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