« Fermer la Fonderie Horne : NON! Réduire les émissions d’arsenic : ABSOLUMENT! » - Éric Duhaime

Une fermeture n’est pas sur la table

Dans ce dossier, il est totalement inconcevable pour le chef conservateur de faire comme François Legault et d’envisager une fermeture de la Fonderie :

« On va travailler pour que cette entreprise demeure un moteur économique pour l’Abitibi-Témiscamingue », explique-t-il.

La Fonderie Horne représente un fleuron de l’industrie québécoise, et la ville de Rouyn-Noranda en est la principale bénéficiaire. Elle embauche des centaines de travailleurs et rapporte plus d’un million à la ville :

« On parle ici d’une entreprise qui recycle le cuivre et d’autres métaux pour une grande portion de l’Amérique du Nord. Si on ferme l’usine, les métaux seront envoyés et recyclés en Asie. On ne veut pas que les industries nous quittent, ce serait malheureux pour les travailleurs et l’économie d’ici », indique Éric Duhaime.

La population mérite mieux

Pour s’assurer que les décisions soient prises dans l’intérêt de la population, le chef du Parti conservateur du Québec réitère sa demande voulant un arrêt de la politisation de la santé publique : « Encore une fois, le Dr Arruda et le gouvernement ont manqué de transparence lorsque les études sont sorties. C’est inacceptable pour nous que le gouvernement dissimule des données si importantes pour la population », estime-t-il.

Les données sur les cancers du poumon sont inquiétantes et méritent que l’on s’y attarde davantage : « S’il le faut, je n’hésiterai pas à commander une enquête approfondie et indépendante pour donner l’heure juste aux citoyens de la ville de Rouyn-Noranda! », précise-t-il. Un gouvernement du Parti conservateur du Québec fixerait des objectifs d’émission d’arsenic réalistes selon les standards acceptables du Québec, et ce à court, moyen et long terme. Pour ce faire, il demanderait fréquemment des rapports sur l’avancement des améliorations vers l’atteinte des objectifs fixés pour la Fonderie Horne.

Contrairement à François Legault, le Parti conservateur du Québec ne privilégie pas une multinationale par l’entremise de subventions directes. Plutôt, il étudierait la possibilité de créer une Chaire de recherche d’innovation en recyclage des métaux à l’UQAT :

« Je crois qu’on peut devenir des leaders mondiaux dans le domaine et que cette collaboration entre l’entreprise et l’université pourrait donner d’excellents résultats », souligne Monsieur Duhaime.