Surréglementation au Québec : le PCQ tiendrait une commission parlementaire sur la réglementation sur les VTT, les motos et les véhicules électriques

La commission parlementaire analyserait le rapport coût/bénéfice de la réglementation afin d’éliminer celles qui nuisent sans apporter de bénéfices tangibles. Au Québec, on compte plus de 400 000 utilisateurs de véhicules hors route immatriculés et 410 000 adeptes de la motoneige avec 150 000 motoneiges immatriculées.

Plus spécifiquement, Monsieur Duhaime propose que la commission parlementaire dépose un rapport dans le cadre du Chantier sur la simplification de la réglementation déjà annoncé par le Parti conservateur. Cela se ferait en consultant les régions et les clubs / fédérations de VTT et de motoneiges ainsi qu’avec les associations de véhicules électriques.

Une réglementation tatillonne à revoir avec quelques exemples probants :

Traverser des routes à numéro

Un VTT ne peut traverser une route à numéro que sur des sentiers balisés. Pour le chef conservateur, cela ne fait aucun sens :

« Pour aller chez ton voisin d’en face, il faudrait que tu mettes ton VTT dans une remorque. On sait qu’en pratique, cette partie de la loi n’est pas appliquée et il faut, avec des experts et les clubs de VTT et de motoneiges, trouver une solution plus pratique qui serait en même temps sécuritaire, » a souligné Monsieur Duhaime.

Limite de vitesse

Une limite de 50 km/h est imposée partout sur tous les types de pistes pour les VTT (70 km/h pour les motoneiges). Dans certains cas, la limite peut être augmentée respectivement à 70 km/h et 90 km/h.

« Encore une fois, la réglementation ne suit pas la pratique et les avancées technologiques des VTT. Il faut moduler la vitesse en fonction des conditions des pistes, tout en s’assurant une sécurité adéquate », a dit Éric Duhaime.

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  • Veronique Gagnon
    published this page in Communiqués 2022-09-26 17:41:28 -0400