Famille et éducation

EN RÉSUMÉ

Élever une famille au Québec devrait être un plaisir et un accomplissement sans difficulté inutile. Mais il se trouve que c’est parfois compliqué et coûteux à cause d’une structure bureaucratique rigide et inefficace.

Le modèle québécois d’aide à la famille est discriminatoire et pénalise bon nombre d’enfants et de parents. En optant pour le quasi-monopole d’État en matière de garde, les gouvernements libéral, péquiste et caquiste ont négligé les différences inhérentes à la situation de chaque cellule familiale, réduit la diversité des solutions et ont mis au monde un nouveau registre de listes d’attente !

Un gouvernement conservateur donnera des choix aux parents et mettra fin à la mauvaise gestion étatique dans les services à la petite enfance.

Un gouvernement conservateur changera aussi le mode de financement des écoles et démocratisera le choix de l’école pour les parents. Le financement de l’école passera par les parents. Ce n’est pas à nos enfants de s’adapter à un système, mais plutôt au système de proposer des alternatives adaptées aux besoins diversifiés des familles.

SAVIEZ-VOUS QUE... 

  • Le ministère de la Famille s’avère incapable de créer rapidement de nouvelles places en garderie pour répondre à la demande.
  • Le manque de place en garderie affecte les femmes de manière disproportionnée et accentue la pénurie de main-d’oeuvre.
  • Plusieurs études ont démontré que le taux d’emploi des parents peut être amélioré, à moindre coût pour les contribuables, par une aide directe aux familles plutôt qu’en subventionnant de grosses structures bureaucratiques.
  • En raison de cette lourdeur bureaucratique, il faut compter au moins trois ans pour construire une garderie publique de type CPE.
  • Le taux de natalité au Québec est sous le seuil de renouvellement de notre population depuis 1970 environ. Il se situe à environ 1,5 enfant par femme.
  • L’état de nos écoles se dégrade, 53 % d’entre elles sont en mauvais ou très mauvais état, le décrochage scolaire augmente et les enseignants quittent la profession à une vitesse insoutenable.
  • La formation professionnelle est négligée et une pénurie de main-d’œuvre est constatée dans de nombreux métiers spécialisés, entre autres en électricité, soudure, menuiserie, plomberie, informatique et logistique.
  • De nombreux pays développés, tels que le Danemark, la Suède, les États-Unis et la Nouvelle-Zélande, ont adopté avec succès une approche concurrentielle pour le financement des écoles.
  • Des atteintes nombreuses et répétées à la liberté d’expression dans les cégeps et les universités ont été documentées lors des audiences de la Commission Cloutier sur la liberté académique dans le milieu universitaire.

LES VALEURS CONSERVATRICES

  • L’éducation constitue une pièce maîtresse dans la réussite de la vie et dans le cheminement de la jeune génération vers l’autonomie personnelle. Il faut donc tout mettre en œuvre pour qu’élever une famille au Québec soit plus facile et permette le développement de citoyens heureux et accomplis.
  • La force et le rayonnement d’un peuple sont tributaires de l’éducation qui est un levier pour l’autonomie et l’épanouissement des personnes. La réalisation du plein potentiel individuel est aussi étroitement liée à la capacité de chacun d’entre nous de bien gagner sa vie et de mettre à profit ses compétences développées principalement par l’entremise de l’éducation.
  • La famille est l’institution primordiale de notre société et le socle de notre nation. La nation est une famille de familles! Les difficultés causées à l’institution familiale affaiblissent aussi le ressort national.
  • Tous les enfants doivent avoir accès à un système de garde stimulant et favorisant un développement sain.
  • Les parents doivent avoir la liberté d’envoyer leurs enfants dans le service de garde qu’ils désirent.
  • L’État doit soutenir directement les parents et la famille lorsque cela est possible, plutôt que de subventionner des services uniformisés, afin de favoriser un marché des services plus apte à répondre efficacement et rapidement aux besoins exprimés par les familles.
  • Les Québécois sont en droit de s’attendre à ce que le gouvernement dépense l’argent des contribuables de manière responsable pour créer des places de garderie et non pas en fonction de biais idéologiques qui favorisent un secteur contre un autre.
  • La concurrence et la diversité dans le réseau de l’éducation et des garderies permettront de mettre en place un réseau plus flexible, plus performant et plus attirant pour les éducatrices et éducateurs.
  • C’est en redirigeant les ressources et le pouvoir décisionnel vers les personnes qui œuvrent directement auprès des élèves, les directions d’école, les enseignants et les parents que l’on favorisera les meilleures décisions possibles dans l’intérêt des élèves et de leur réussite.
  • Un gouvernement se souciant réellement de la réussite des jeunes ne met pas en place des politiques de nivellement par le bas, mais encourage plutôt la culture de l’effort et de la rigueur tout en se souciant de l’épanouissement personnel des enfants et des élèves.
  • La diversité dans le milieu éducatif doit être aussi celle des idées. La liberté d’expression est une valeur qui doit être fermement défendue.

LE PCQ S’ENGAGE À RENDRE LE RÉSEAU DES GARDERIES ACCESSIBLE À TOUS

  • Verser d’ici la fin d’un premier mandat un bon de 200 $ imposable par semaine et par enfant admissible pour assumer les frais de garderie. Les parents pourront alors choisir pour leur enfant le mode de garde qui leur convient le mieux : CPE, garderie privée ou garderie familiale.
  • Verser ce bon à l’un ou l’autre des parents de l’enfant pourvu qu’au moins l’un des deux parents ait un emploi à temps plein. Une bon proportionnel sera versée pour les détenteurs d’un emploi à temps partiel.
  • Ajuster à la hausse le montant de 8,70 $ par jour que les parents déboursent actuellement pour une garderie privée subventionnée ou pour un CPE au fur et à mesure que le bon de garde augmentera pour atteindre 200 $. Il réduira en conséquence le montant des subventions versées aux garderies subventionnées et aux CPE. Il mettra progressivement en place sur quatre ans ce bon qui remplacera à terme le financement public des CPE et des garderies ou services de garde subventionnés ainsi que les remboursements anticipés pour frais de garde. Lorsque ce bon atteindra 200 $ par semaine et par enfant, le tarif quotidien sera dérèglementé et les garderies pourront fixer elles- mêmes le prix exigé pour leurs services.
  • Permettre à toute personne qualifiée d’ouvrir une garderie en se conformant aux normes gouvernementales, à condition qu’elle soit en mesure d’autofinancer le service offert. Les listes d’attente disparaîtront rapidement tandis que la concurrence entre les garderies permettra aux parents d’avoir plus de choix quant aux heures de service et quant à la nature des services offerts.

LE PCQ S’ENGAGE À APPUYER LA SOLIDARITÉ FAMILIALE LE PCQ S’ENGAGE À :

  • Maintenir intégralement le programme d’allocation familiale et le bonifiera annuellement en fonction du coût de la vie et de l’inflation.
  • Offrir un crédit d’impôt supplémentaire aux ménages qui donnent naissance ou adoptent plus de deux enfants.
  • Faciliter les processus d’adoption pour les citoyens désirant agir à titre de famille d’accueil pour les enfants placés sous l’autorité de la DPJ, cela en favorisant la primauté parentale.
  • Abolir les droits de mutation lors de l’achat d’une maison servant de domicile aux familles qui comprennent au moins deux enfants d’âge mineur (ce programme ne sera accessible qu’une seule fois par ménage).
  • Intervenir au niveau des municipalités afin de rendre moins contraignantes les règles visant la construction, l’aménagement ou la transformation pour fin de revente des maisons bigénérationnelles.
  • Bonifier substantiellement le crédit d’impôt pour proche aidant, jusqu’à hauteur des coûts que l’État devrait prendre en charge si la personne était hébergée en institution.

LE PCQ S’ENGAGE À RÉPONDRE À LA DIVERSITÉ DES BESOINS EN ÉDUCATION

  • Instaurer un système de bons en éducation permettant à tous les parents de choisir la meilleure école pour leurs enfants, que cette dernière soit privée ou publique. De cette façon, les écoles qui offrent les meilleures formations et celles qui sont les mieux adaptées aux besoins des élèves seront favorisées par les parents. Cela améliorera la qualité du service pour toutes les familles, incluant les enfants des milieux défavorisés.
  • Favoriser l’autonomie des écoles, en augmentant la responsabilité des conseils d’établissement pour en faire de véritables conseils d’administration et en renforçant le rôle de la direction de l’école afin qu’elle puisse exercer pleinement son leadership en matière de pédagogie et d’administration. La gestion de l’embauche et de l’encadrement du personnel enseignant, professionnel et de soutien sera confiée aux directions d’école en collaboration avec les Centres de services actuels.
  • Lancer un grand chantier en alphabétisation et pour la qualité de la langue française.
  • Favoriser les investissements privés en éducation, comme pour la salubrité et la ventilation, permettant de renouveler le parc des écoles plus rapidement et plus efficacement. Un gouvernement du PCQ favorisera aussi l’établissement d’écoles à charte, comme on en retrouve ailleurs en Amérique du Nord, qui favorisent la responsabilisation des parents, la prise en compte des besoins particuliers et des investissements privés ou communautaires. 
  • Augmenter les budgets d’entretiens des écoles et mettra sur pied un chantier national pour la création de nouvelles écoles modernes et la rénovation des écoles encore en état acceptable.
  • S’assurer que la qualité de l’air et de l’eau dans les écoles respecte les standards les plus élevés.
  • Mettre en place une stratégie pour augmenter le taux de diplomation, notamment dans les filières professionnelles et techniques, afin de répondre aux attentes des employeurs et se rapprocher de la moyenne des pays développés.
  • Modifier le programme de prêts et bourses pour que les étudiants travaillant pendant leurs études ne soient plus pénalisés.
  • Offrir des bonifications des bourses, remboursement de prêts, etc. Pour les étudiants travaillant dans certains secteurs essentiels : agriculture, soins aux aînés, santé, etc.

LE PCQ S’ENGAGE À PROTÉGER LA LIBERTÉ D’EXPRESSION ET LA LIBERTÉ ACADÉMIQUE

  • Garantir la liberté d’expression dans les universités en renforçant la démocratie étudiante. La loi 32 sur l’accréditation et le financement des associations étudiantes sera modifiée de façon à ce que tous les étudiants, à temps complet ou partiel, puissent accéder au vote secret et par internet pour accréditer leurs associations représentatives et élire leurs exécutifs. Cette disposition limitera l’utilisation de fonds par certaines associations sans mandat clair des étudiants qui les financent lourdement par les cotisations prélevées lors des inscriptions. Ces associations disposent de larges sommes pour subventionner des causes souvent externes à la vie étudiante sans obtenir de mandats de la population étudiante, tout en bâillonnant les débats ou les conférenciers qui ne leur plaisent pas. Ce sont également ces associations qui imposent aux étudiants des grèves illégales qui les privent d’un parcours académique normal. Le renforcement de la démocratie étudiante limitera ces dérives et amènera un climat plus sain dans nos collèges et universités.
  • Garantir la liberté académique dans les établissements d’enseignement supérieur en engageant les universités à mettre rapidement en place des comités de surveillance de la liberté d’expression. Un bilan de l’activité de ces comités sera produit avant la fin d’un premier mandat du PCQ pour faire les ajustements qui s’imposeront.