Économie

EN RÉSUMÉ

Le Parti conservateur du Québec croit en la force du marché comme vecteur de progrès et d’enrichissement collectif : plus une nation est libre économiquement, plus le niveau de vie de sa population augmente.

Le Québec évolue dans un contexte nord-américain, mais d’un point de vue fiscal et réglementaire, il se distingue par sa lourdeur et sa propension à choisir les gagnants et les perdants à l’aide de subventions et de programmes gouvernementaux coûteux et peu efficaces.

Le Parti conservateur propose au Québec de prendre sa place comme leader nord-américain : favoriser les individus et les familles avec une fiscalité simple et attrayante, attirer les investisseurs avec un cadre réglementaire et fiscal qui favorise les entreprises dans leur développement au lieu de les pénaliser.

Le PCQ propose de protéger le pouvoir d’achat en favorisant une baisse d’impôt qui touche tous les contribuables.

Il propose aussi de suspendre la perception des taxes provinciales sur l’essence et d’inciter davantage d’aînés à rejoindre le marché du travail.

SAVIEZ-VOUS QUE...

  • Le Québec est l’un des États les plus taxés au monde et de loin le plus taxé en Amérique du Nord.
  • Le poids des impôts sur le revenu des particuliers est de 14,1 % alors qu’il est de 12,5 % dans le reste du Canada et de 8,3% en moyenne dans les pays développés (OCDE).
  • Selon l’Indice canadien des taxes à la consommation de l’Institut Fraser, les taxes et impôts représentent le plus gros poste de dépenses des familles canadiennes, soit 36,4 % du revenu familial. C’est davantage que les dépenses de logement, d’alimentation et d’habillement combinés (35,4 %).
  • La facture des taxes et impôts a augmenté de 1 992 % depuis 1961, soit 20 fois plus, dépassant largement la croissance de 767 % établie par l’Indice des prix à la consommation (IPC) pendant cette même période.
  • (Un paragraphe a été retiré, car il contenait une erreur) 

NOS VALEURS EN ÉCONOMIE

  • Le Québec s’étend sur un territoire plus grand que beaucoup de pays européens, il est riche en ressources naturelles et sa population s’est démarquée par son innovation et sa détermination à y vivre et à y prospérer et ce, depuis plus de 400 ans. Évidemment, le Québec d’aujourd’hui est différent de celui de nos ancêtres. Ne serait-ce qu’avec l’apport des technologies qui ont révolutionné son industrie, mais également grâce à l’apport de milliers de nouveaux arrivants qui ont décidé d’y vivre et d’y contribuer par leur savoir et leurs compétences. Le Québec d’aujourd’hui est riche en possibilités, mais pour les exploiter, il doit se renouveler et se libérer des carcans qui le maintiennent dans le passé.
  • Un gouvernement soucieux de la croissance doit s’abstenir d’alourdir le fardeau fiscal qui gêne l’effort et l’entrepreneuriat. Il s’abstiendra d’adopter des mesures qui font obstacle au mouvement des biens et du capital avec les économies voisines. Il s’abstiendra également de maintenir et surtout d’alourdir les réglementations qui imposent des fardeaux écrasants aux entreprises et au marché du travail.
  • L’État n’a pas comme rôle de se substituer à l’entreprise privée et ne devrait pas nous dire où travailler, comment épargner, quoi construire ou produire. Il doit plutôt assurer un environnement qui favorise la concurrence, source d’innovation bénéfique pour répondre aux besoins des consommateurs.
  • Nous ne croyons pas qu’une intervention toujours plus grande de l’État soit une solution efficace à tous les problèmes. La mission principale de l’État est de protéger les droits et libertés individuels, administrer la justice civile, criminelle et pénale, investir dans les infrastructures publiques, intervenir en cas de catastrophe naturelle et créer les conditions propices à l’épanouissement de citoyens libres. La réglementation est nécessaire pour établir les règles du jeu et protéger les plus vulnérables, mais elle ne doit pas gérer les marchés dans leurs moindres détails ni entraver un marché libre et florissant. L’État évite de dispenser des privilèges et d’encourager la dépendance des individus et des entreprises. Quand l’État doit agir pour ses citoyens, les ressources et le pouvoir décisionnel sont délégués le plus près possible des organismes proches des bénéficiaires.

PROTÉGER LE POUVOIR D'ACHAT DES CONTRIBUABLES QUÉBÉCOIS

  • Après plus de deux ans d’urgence sanitaire, les conséquences financières se font sentir pour les contribuables québécois avec la hausse la plus marquée du coût de la vie depuis l’implantation de la TPS au début des années 90.
  • Selon l’Institut Fraser, les familles québécoises moyennes dépensent plus pour les taxes et impôts (36,4 % du budget) que pour l’ensemble des dépenses d’alimentation, de logement et d’habillement (35,4 %).
  • Bien que le gouvernement du Québec n’ait pas son mot à dire sur la politique monétaire de la Banque du Canada, il dispose de leviers fiscaux pour améliorer le pouvoir d’achat des Québécois.
  • Une réduction du taux d’imposition des deux premiers paliers augmente le revenu disponible de tous les contribuables québécois.

LE PCQ S'ENGAGE À :

  • Augmenter l’exemption personnelle de base d’impôt des particuliers à 20 000 $ plutôt que 15 728 $.
  • Réduire les taux d’imposition pour les paliers suivants :
    • Premier 46 295 $ : de 15 % à 13 %
    • De 46 295 $ à 92 580 $ : de 20 % à 18 %
  • Ces mesures seront appliquées rétroactivement pour l’année fiscale 2022.

TAXES SUR L’ESSENCE

  • L’économie québécoise est directement affectée par la fluctuation du prix de l’essence.
  • Les revenus de taxes du gouvernement du Québec sont augmentés par un prix de l’essence élevé qui profite au gouvernement mais non aux citoyens.
  • Plusieurs provinces canadiennes et États américains ont suspendu leurs taxes sur l’essence.

LE PCQ S'ENGAGE À :

  • Suspendre la perception des taxes provinciales sur l’essence pour demeurer compétitif avec les autres provinces canadiennes et États américains et permettre d’alléger l’impact de l’inflation sur les contribuables.

UNE FISCALITÉ COMPÉTITIVE POUR LA MAIN-D’ŒUVRE

  • Les entreprises québécoises ont durement souffert des mesures imposées par le gouvernement du Québec depuis les deux dernières années.
  • Plusieurs facteurs ont contribué à exacerber la pénurie de main-d’œuvre parmi lesquels de multiples programmes d’assistance qui ont eu pour effet de décourager le retour au travail.
  • Face à un gouvernement fédéral dépensier qui multiplie les programmes d’assistance, le gouvernement du Québec a toutefois plusieurs outils à sa disposition pour répondre à cette crise.
  • Le Québec est l’endroit en Amérique du Nord où la taxe sur la masse salariale est la plus élevée.
  • De nombreux aînés de 60 ans et plus sont de plus en plus en mesure (et sont intéressés) à contribuer à l’essor de l’économie québécoise.

LE PCQ S'ENGAGE À :

  • Augmenter le crédit d’impôt au prolongement de carrière des travailleurs d’expérience :
    • De 1500 $ à 3000 $ pour les 60 à 64 ans
    • De 1650 $ à 5000 $ pour les 65 ans et plus
    • Le crédit d’impôt sera remboursable
  • Diminuer progressivement les taxes sur la masse salariale pour les ramener à l’intérieur de la moyenne canadienne.
  • Plus on prolonge la durée de vie utile d’un bien de consommation, plus on diminue son empreinte écologique. Plus un bien est utilisé sur une longue durée, plus les dommages que la fabrication de ce bien a causés à l’environnement sont amortis.
  • Appliquer la TVQ aux biens usagés revient à en décourager l’achat, ce qui cause du tort à l’environnement, car la production de biens de consommation neufs est un processus qui peut être polluant.
  • Appliquer la TVQ à la vente de biens usagés est une pratique qui affecte davantage les plus démunis.
  • Appliquer la TVQ à la vente de biens usagés revient à une double taxation puisque ces biens ont déjà été taxés lors de la vente originale.

TAXE SUR LES PRODUITS USAGÉS

  • Plus on prolonge la durée de vie utile d’un bien de consommation, plus on diminue son empreinte écologique. Plus un bien est utilisé sur une longue durée, plus les dommages que la fabrication de ce bien a causés à l’environnement sont amortis.
  • Appliquer la TVQ aux biens usagés revient à en décourager l’achat, ce qui cause du tort à l’environnement, car la production de biens de consommation neufs est un processus qui peut être polluant.
  • Appliquer la TVQ à la vente de biens usagés est une pratique qui affecte davantage les plus démunis.
  • Appliquer la TVQ à la vente de biens usagés revient à une double taxation puisque ces biens ont déjà été taxés lors de la vente originale.

LE PCQ S'ENGAGE À :

Cesser de taxer la revente de tous biens de consommation usagés, incluant les automobiles.

CADRE FINANCIER