Environnement, ressources naturelles et transport : le PCQ présente une proposition proactive et rationnelle mettant l’humain au centre de ses préoccupations
Nos valeurs en environnement
- Nous, les conservateurs, avons depuis toujours des préoccupations qui convergent avec l’écologie et croyons qu’il faille agir de façon proactive mais aussi rationnelle par rapport aux effets des changements climatiques causés ou non par l’activité humaine. La préservation de nos foyers, de l’enracinement local, de notre héritage commun, des terroirs, des paysages et de la beauté du monde pour les générations futures doit servir d’inspiration pour notre conservatisme vert.
- Nous mettons l’être humain au centre de nos préoccupations. L’être humain ne fait pas que consommer des ressources, il est lui-même un créateur de ressources qui travaille, invente et produit. C’est cela qui nous donne confiance en l’avenir. L’existence du génie humain donne à l’homme une place à part dans la nature. C’est l’innovation et les valeurs de responsabilité qui ont bâti nos sociétés où nous vivons de mieux en mieux.
- Le legs le plus important d’une génération n’est pas une réserve de ressources naturelles non renouvelables. Nos ressources n’auront aucune valeur si elles restent dans le sol. Le legs le plus important d’une génération à la planète, ce sont les connaissances et les institutions que nos sociétés occidentales ont développées pour résoudre les problèmes auxquels elles ont été confrontées.
- Les conservateurs sont des optimistes et non pas des alarmistes. Nous tenons compte de nombre de prévisions catastrophistes formulées dans le passé qui se sont avérées être des modélisations simplistes et erronées. Notre perspective sur la santé environnementale de la planète, c’est que nous disposons de plus en plus de chercheurs et d’innovateurs mieux réseautés que jamais dans l’histoire. Il est certain que le rythme des découvertes scientifiques, et leurs conséquences pratiques, s’accélèrera par rapport au siècle précédent et décuplera nos capacités de réaction face aux changements environnementaux. L’adaptation au changement sera toujours possible, encore plus demain qu’aujourd’hui. Nous misons donc sur les adaptations au fur et à mesure des changements qui seront vraiment constatés dans notre environnement, et cela inclut les changements bénéfiques.
- Ce sont les sociétés qui créent de la richesse et qui protègent leur environnement. Nous sommes capables de produire de l’abondance, et nous n’avons pas besoin d’austérité et de décroissance. Pour ce faire, nous pouvons développer nos atouts, entre autres par l’exploitation de nos richesses naturelles. Il est plus logique de faire croître le plus possible notre économie afin de mieux faire face aux conséquences de certains changements climatiques, plutôt que de nuire à notre économie maintenant et de compromettre notre capacité d'adaptation à l’avenir.
-
Le PCQ met en perspective le principe de précaution au profit d’une approche équilibrée où l’on compare les impacts de l’action et de l’inaction.
- L’effort de réduction des émissions de gaz à effet de serre au Québec qui nous est demandé par l’ONU ne pourra avoir qu’un effet infime sur le climat futur de la Terre.
- En fait, la plupart des gouvernements occidentaux font des compromis avec le discours extrémiste de certains écologistes, mais n’accomplissent pas dans les faits les belles promesses qu’ils ont annoncées en conférence de presse. Dans le cas du gouvernement Legault, est-il besoin de rappeler que l’atteinte hypothétique de ses engagements sur le CO2 n’aurait pratiquement aucun effet sur le climat.
- Nous voulons faire de l’environnement un des moteurs de notre développement économique, entre autres avec la captation du carbone et un meilleur contrôle des rejets industriels et agricoles.
Les propositions
Valoriser nos ressources naturelles
Attendu que :
- L’extraction et la transformation des ressources naturelles ont contribué à la richesse des régions du Québec dans leur ensemble.
- Le renforcement de l’autonomie énergétique du Québec lui permettra de se procurer des énergies fossiles moins polluantes et à meilleur coût.
-
Il y a un coût économique et social à retarder le progrès matériel et le développement de nos ressources naturelles.
- Ce sont les pays qui s’enrichissent qui investissent dans la protection de leur environnement.
Un gouvernement du PCQ :
- Favorisera des évaluations environnementales diligentes et s’appuyant sur les meilleures pratiques existantes au Québec et ailleurs.
- Favorisera une approche équilibrée pour comparer les risques et les bénéfices potentiels d’une action donnée, avec les risques et bénéfices d’une inaction.
- Encouragera l’exploration et l’exploitation des ressources minérales, comme le gaz de schiste, pourvu que les trois principes suivants soient respectés :
- L’acceptabilité sociale par les communautés locales, y compris autochtones;
- La minimisation des pollutions aériennes et aqueuses, de surface et souterraines;
- La planification d’un plan de restauration.
Bourse du carbone
Attendu que :
-
Les gouvernements fédéral et provincial ont mis en chantier des Bourses du carbone.
- Que les taxes sur le carbone ont trop souvent servi à financer des projets inutiles et à résoudre des problèmes dont la dynamique n’est pas suffisamment étayée.
Un gouvernement du PCQ :
- Établira des taxes sur le carbone les moins élevées possible.
- Versera le fruit de ces taxes à un Fond des générations. Si la hausse des températures justifie des mesures de mitigation des effets du climat, ces fonds seront à la disposition des générations futures.
- Fera le ménage dans le Fonds Vert, duquel le gouvernement actuel est incapable d’obtenir des états financiers crédibles.
Un système de redevances minières plus juste
Attendu que :
- Toute exploitation minière a des impacts directs sur la communauté dans laquelle l’exploitation se déroule.
- Attendu que les redevances peuvent être une bonne source de revenu et de réserve pour la période subséquente à l’exploitation.
Un gouvernement du PCQ :
- Révisera le système de redevances pour permettre aux individus des collectivités concernées de recevoir leur part des redevances et développer l’économie locale.
Renforcer la mission d’Hydro-Québec
Attendu que :
- Avant d’augmenter davantage les tarifs d’électricité, Hydro-Québec devrait améliorer sa productivité pour la mettre au niveau des autres sociétés semblables en Amérique du Nord et maximiser ses retombées pour tous les Québécois.
- Que les marchés de l’électricité aux États-Unis et en Ontario présentent d’importantes possibilités de vente de nos surplus.
Un gouvernement du PCQ :
- Cessera d’utiliser cette société d’État pour distribuer des subventions.
- Encouragera une mise à niveau de sa productivité basée sur des standards internationaux.
- Mettra en place des incitatifs ciblés pour économiser l’énergie et récompenser les consommateurs avisés.
- Considérera la possibilité d’augmenter graduellement les tarifs à titre d’incitatif aux économies d’énergie et de levier pour l’exportation d’électricité.
Encourager l’entrepreneuriat en environnement
Attendu que :
Les meilleures technologies pour préserver l’environnement seront le fruit de la recherche et de l’innovation sur un marché concurrentiel.
- Hydro-Québec subventionne les éoliennes pour une valeur de 1 G$ par an pour une énergie intermittente, peu efficace, produite par des équipements dont la fabrication et le recyclage sont très polluants.
Un gouvernement du PCQ :
- Encouragera l’entrepreneuriat en environnement.
- Jouera un rôle de facilitateur pour encadrer et encourager les entreprises privées à développer les ressources de façon responsable.
- Investira dans des infrastructures utiles pour la réalisation de grands projets miniers ou énergétiques.
- Révisera en profondeur la mission du Fond vert et exigera une comptabilité transparente pour éliminer les projets inutiles.
- Cessera progressivement de subventionner les tarifs préférentiels pour l’électricité d'origine éolienne.
- Cessera progressivement les subventions aux véhicules électriques, pour lesquels la viabilité commerciale est désormais assurée.
- Cessera progressivement les subventions aux biocarburants, une énergie qui n’a pas démontré de bénéfices environnementaux.
3e lien à Québec
Attendu que :
-
La nécessité d’un 3e lien pour réduire la congestion du transport routier.
-
La ceinture de contournement prévue dans les années soixante-dix n’a jamais été complétée.
- Les camions ne peuvent déjà plus circuler sur le vieux pont de Québec.
- Le gouvernement actuel a annoncé un projet ne reposant pas sur des études publiques avec des coûts avoisinant les 10 milliards de dollars.
- Le projet de tunnel a été avancé par le gouvernement sans tenir suffisamment compte des alternatives possibles telles un pont.
- Un tunnel ne permettrait pas la circulation du transport des matières dangereuses.
Un gouvernement du PCQ :
- Réitèrera son appui au troisième lien entre la Capitale Nationale et sa Rive Sud.
-
Privilégiera la construction d’un pont à l’est de Québec.
- Si le tunnel est en cours de construction, le PCQ ira de l’avant afin de ne pas retarder la construction de cette essentielle liaison, tout en voyant à en diminuer les impacts négatifs.
Tramway à Québec
Attendu que :
- Le problème de circulation à Québec est principalement causé par l’obligation pour les employés de se rendre sur la Colline parlementaire qui n’est accessible que par 25% de son contour. Ainsi, les travailleurs de Lévis doivent passer par le pont de Québec et arriver par le même trajet que les ceux de l’Ouest de la ville. Ceux de Beauport doivent rejoindre ceux de Charlesbourg pour arriver par le Nord. Le vrai problème est donc un problème d’accès.
-
Le tracé actuel est situé sur les lignes des parcours express Métrobus. Jamais la ville de Québec n’a pu réussir à fournir la preuve du gain net réel de ce projet qui va mener à un abattage de 1700 arbres matures.
- La fréquentation de ce futur tramway comporte encore beaucoup d’incertitudes, entre autres avec la croissance du recours au télétravail.
Un gouvernement du PCQ :
- Redonnera la possibilité de faire des référendums sur les grands projets structurants, tant à Québec qu’à Montréal.
- Suspendra le projet tramway et révisera les alternatives, dont la décentralisation des lieux de travail d’une partie des 50 000 fonctionnaires de la Capitale Nationale; si la proposition demeure viable, un référendum sur cette question, à l’intention des citoyens de l’agglomération de Québec, sera effectué.
Améliorer la fluidité de la circulation sur les autoroutes
Attendu que :
- Les limites de vitesse n’incitent pas les automobilistes à réduire leur vitesse.
- Les limites de vitesse artificiellement basses deviennent des prétextes pour donner des contraventions pour financer les gouvernements.
- Les limites de vitesse sur les autoroutes sont établies à 110 km/h en Alberta, au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse et en Ontario.
Un gouvernement du PCQ :
- Adoptera la règle du 85e percentile qui établit que la limite de vitesse sur les routes ne doit pas être inférieure à la vitesse à laquelle en moyenne 85 % des automobilistes circulent.
- Installera sur les grands axes routiers une signalisation routière intelligente permettant de faire varier la limite de vitesse sur les autoroutes du Québec selon les conditions.
- Augmentera jusqu’à 120 km/h la limite de vitesse là où les conditions routières et l’éclairage permettent de le faire en toute sécurité.
Autoroutes 20 et 40 à trois et quatre voies
Attendu que :
- Les divers types de véhicules mobiles restent le moyen principal de transit des gens et des marchandises.
Un gouvernement du PCQ :
- Modernisera le réseau routier de façon à permettre une meilleure sécurité et une meilleure circulation des biens et des personnes à travers le Québec.
- Élargira les autoroutes 20 et 40 à trois ou quatre voies avec une ou deux de ces voies renforcées pour les camions, comme cela se fait dans d’autres régions nord-américaines, afin de diminuer les coûts d’entretien.
Améliorer la fluidité du transport dans l’Est du Québec
Attendu que :
- Les populations et les producteurs de l’Est du Québec, des deux côtés du Saint-Laurent, ont besoin d’un service fiable de traversiers sans interruptions de service, entre autres pour les liaisons Baie-Comeau-Matane-Godbout.
- Les contribuables ont déjà investi 215M $ pour les traversiers qui accumulent des bris de toute sorte.
- La difficulté d’attirer des capitaux privés pour construire et gérer ces bateaux.
- Le service chaotique actuel qui crée une insécurité humaine et économique et est un frein à l’investissement et au recrutement de main-d’oeuvre dans l’Est du Québec.
- Les délais souvent très longs pour compléter les réparations des bateaux achetés par la Société des traversiers du Québec.
Un gouvernement du PCQ :
- Mandatera la Société des traversiers du Québec pour s’assurer de services d’urgence de fournitures de pièces et de main-d’œuvre spécialisées par avion pour venir réparer ces traversiers.
- Explorera les possibilités de passer des ententes avec les sociétés qui opèrent d’autres traversiers pour prêter main forte en cas d’urgence.
- Financera une étude de faisabilité pour construire un pont au-dessus du Saguenay (devant Tadoussac) et remplacer le traversier qui relie la Côte Nord et Charlevoix.
Abolition de la TVQ sur la revente de biens usagés
Attendu que :
- Plus on prolonge la durée de vie utile d’un bien de consommation, plus on diminue son empreinte écologique. Plus un bien sert pendant longtemps, plus les dommages que la fabrication de ce bien a causé à l’environnement sont amortis.
- Appliquer la TVQ aux biens usagés revient à en décourager l’achat, ce qui cause du tort à l’environnement, car la production de biens de consommation neufs est un processus polluant.
- Appliquer la TVQ à la vente de biens usagés est une pratique qui affecte davantage les plus démunis.
Un gouvernement du PCQ :
- Cessera de taxer la revente de tous biens de consommation usagés, incluant les automobiles.
Bonification de la déduction fiscale pour frais de déménagement
Attendu que :
- Plus un automobiliste habite près de son lieu de travail ou d’études, moins il pollue pour s’y rendre.
Un gouvernement du PCQ :
- Exigera seulement d’un contribuable que celui-ci se rapproche d’au moins 20 km de son lieu de travail ou d’études pour que ses frais de déménagement soient déductibles de ses impôts, plutôt que 40 km comme c’est le cas actuellement.
Abolition de la consigne sur les cannettes
Attendu que :
-
Les consignes de 5 cents et 10 cents sur les cannettes ont été créées à l’époque où la collecte sélective des ordures ménagères, soit le bac bleu où on dépose les matières recyclables, n’existait pas.
- Maintenant que la collecte sélective des ordures ménagères couvre la quasi-totalité du territoire québécois, il serait plus écologique de déposer les contenants qui sont présentement consignés dans nos bacs de recyclage. Ainsi, le transport des matières recyclables vers les centres de tri s’en trouverait consolidé.
-
Abolir la consigne simplifierait la vie des commerçants qui vendent des produits dans des contenants qui sont présentement consignés.
Un gouvernement du PCQ :
- Abolira la consigne sur toutes les canettes et encouragera les Québécois à les déposer dans leur bac de recyclage.
Renseignements et demandes d’entrevue :
Véronique Gagnon, présidente, Commission des communications
Parti conservateur du Québec
Courriel : [email protected]
Do you like this page?