PL2 : « Une loi spéciale soviétique », selon le Dr Elayoubi
Québec, le 28 octobre 2025
Québec, 24 octobre 2025 – Le porte-parole en santé du Parti conservateur du Québec, le Dr Karim Elayoubi, se désole de la dérive coercitive du gouvernement, qui imposera sa réforme par une loi spéciale.
« Cette approche autoritaire trahit un gouvernement qui confond leadership et coercition, réforme et contrôle bureaucratique », a affirmé d’entrée de jeu le Dr Elayoubi.
Le PCQ propose l’arbitrage non exécutoire
Le Parti conservateur du Québec estime que l’arbitrage non exécutoire permettra d’éviter les impasses politiques en évaluant objectivement les différends contractuels.
« En brandissant la menace d’une loi spéciale, le gouvernement Legault s’engage sur une voie dangereuse et stérile. On ne bâtit pas un climat de collaboration par la force. On ne résout pas des enjeux de gouvernance par des ultimatums », a affirmé le porte-parole en matière de santé du PCQ.
Lier la rémunération des médecins à la performance collective: une fausse bonne idée
Selon le Dr Elayoubi, lier la rémunération des médecins à la performance collective n’aidera pas les patients. Au contraire, cette mesure risquerait d’en pousser plusieurs à s’exiler vers d’autres provinces ou à privilégier la quantité de patients vus au détriment de la qualité des soins. Le Parti conservateur du Québec est toutefois d’accord pour qu’une partie du salaire des médecins incluse davantage la capitation.
« Nous ne sommes pas contre l’idée d’instaurer des facteurs de performance individuelle, mais rendre un médecin dépendant du travail des autres médecins sur leur paie est carrément insensé », a-t-il dit.
D’ailleurs, sous un gouvernement du Parti conservateur du Québec, le projet de loi 2 ne serait pas nécessaire, puisqu’un médecin pourrait choisir librement son employeur et un patient choisir librement son médecin. Une telle concurrence permet d’établir un marché libre pour déterminer la rémunération.
« Nous croyons qu’un système de santé libéré du monopole étatique, où les cliniques privées et publiques peuvent coexister et collaborer, offrirait aux patients plus de choix et aux médecins plus de liberté », a dit le Dr Elayoubi. De plus, une telle concurrence permettrait d’établir un marché libre pour déterminer la rémunération.
« La loi spéciale déposée par le gouvernement illustre une dérive inquiétante. Elle encourage explicitement la délation et la surveillance intrusive, ce qui créera un climat de méfiance envers les pairs. Des inspections sporadiques par les fonctionnaires susciteront un faux sentiment de culpabilité chez les soignants. Les médecins doivent bénéficier de plus de liberté professionnelle et moins de contraintes administratives, le recours à l’arbitrage doit être privilégié dans la négociation, et la concurrence entre employeurs, en additionnant la contribution du secteur privé, doit se faire au bénéfice de tous les patients du Québec », a-t-il conclu.
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PL2 : « Une loi spéciale soviétique », selon le Dr Elayoubi
Québec, le 28 octobre 2025
Québec, 24 octobre 2025 – Le porte-parole en santé du Parti conservateur du Québec, le Dr Karim Elayoubi, se désole de la dérive coercitive du gouvernement, qui imposera sa réforme par une loi spéciale.
« Cette approche autoritaire trahit un gouvernement qui confond leadership et coercition, réforme et contrôle bureaucratique », a affirmé d’entrée de jeu le Dr Elayoubi.
Le PCQ propose l’arbitrage non exécutoire
Le Parti conservateur du Québec estime que l’arbitrage non exécutoire permettra d’éviter les impasses politiques en évaluant objectivement les différends contractuels.
« En brandissant la menace d’une loi spéciale, le gouvernement Legault s’engage sur une voie dangereuse et stérile. On ne bâtit pas un climat de collaboration par la force. On ne résout pas des enjeux de gouvernance par des ultimatums », a affirmé le porte-parole en matière de santé du PCQ.
Lier la rémunération des médecins à la performance collective: une fausse bonne idée
Selon le Dr Elayoubi, lier la rémunération des médecins à la performance collective n’aidera pas les patients. Au contraire, cette mesure risquerait d’en pousser plusieurs à s’exiler vers d’autres provinces ou à privilégier la quantité de patients vus au détriment de la qualité des soins. Le Parti conservateur du Québec est toutefois d’accord pour qu’une partie du salaire des médecins incluse davantage la capitation.
« Nous ne sommes pas contre l’idée d’instaurer des facteurs de performance individuelle, mais rendre un médecin dépendant du travail des autres médecins sur leur paie est carrément insensé », a-t-il dit.
D’ailleurs, sous un gouvernement du Parti conservateur du Québec, le projet de loi 2 ne serait pas nécessaire, puisqu’un médecin pourrait choisir librement son employeur et un patient choisir librement son médecin. Une telle concurrence permet d’établir un marché libre pour déterminer la rémunération.
« Nous croyons qu’un système de santé libéré du monopole étatique, où les cliniques privées et publiques peuvent coexister et collaborer, offrirait aux patients plus de choix et aux médecins plus de liberté », a dit le Dr Elayoubi. De plus, une telle concurrence permettrait d’établir un marché libre pour déterminer la rémunération.
« La loi spéciale déposée par le gouvernement illustre une dérive inquiétante. Elle encourage explicitement la délation et la surveillance intrusive, ce qui créera un climat de méfiance envers les pairs. Des inspections sporadiques par les fonctionnaires susciteront un faux sentiment de culpabilité chez les soignants. Les médecins doivent bénéficier de plus de liberté professionnelle et moins de contraintes administratives, le recours à l’arbitrage doit être privilégié dans la négociation, et la concurrence entre employeurs, en additionnant la contribution du secteur privé, doit se faire au bénéfice de tous les patients du Québec », a-t-il conclu.
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