AUTOBUS SCOLAIRE ÉLECTRIQUE : LE PCQ DEMANDE AU GOUVERNEMENT DE METTRE LES FREINS

Québec, le 16 septembre 2024 — Le chef du Parti conservateur du Québec, Éric Duhaime, et son porte-parole en matière d’Économie, Adrien Pouliot, s’opposent à l'électrification forcée des autobus scolaires et demandent au gouvernement de freiner immédiatement une politique qui ne fait aucun sens.

D’ailleurs, vendredi dernier, la Commission politique du PCQ a déposé un mémoire auprès du ministère de l’Éducation et celui des Transports et de la Mobilité durable, dans le cadre de consultations publiques sur les deux projets de règlement.

Transition précipitée et inabordable : l’industrie au bord du gouffre

Le chef du Parti conservateur soutient que le coût des autobus scolaires est trop élevé pour les transporteurs et que les subventions ne se justifient pas, étant donné les faibles gains environnementaux.

« Le gouvernement prévoyait que le prix des autobus électriques atteindrait celui des diesels d'ici 2027, mais en fait ils coûtent trois fois plus cher aujourd’hui ».

Les transporteurs, qui sont forcés d’acheter des autobus électriques depuis 2021, sont pris à la gorge et plusieurs jettent l’éponge.

« Ce n’est jamais souhaitable de voir les petits joueurs québécois disparaître au détriment de plus gros joueurs de l’étranger », a-t-il dit.

« On a donné un quasi-monopole à Lion, on y a pompé 250M$ d’argent public et malgré ça, ils sont au bord du gouffre. On a donné 228M$ en subventions aux transporteurs, mais ils disent que c’est insuffisant pour survivre. Force est de constater que le Programme d’électrification du transport scolaire du gouvernement Legault est un échec », a-t-il ajouté.

« Ça va coûter des milliards aux contribuables, tout en compliquant la vie des transporteurs et en empêchant les enfants de participer à leurs activités. Et tout ça sous prétexte d’électrifier une flotte de 11 000 autobus, qui ne seraient même pas forcément moins polluants que les autobus au diesel. Les Québécois n’en ont pas pour leur argent », a conclu le chef conservateur.

Les élèves seront victimes d’un programme d’électrification irréfléchi et coûteux

Le porte-parole en matière d’Économie souligne que l’électrification improvisée et précipitée du gouvernement de la CAQ impose aux contribuables un coût par tonne de CO2 évitée qui est 57 fois le coût de la tonne achetée sur la Bourse du carbone québécoise, ce qui en fait l’un des plus dispendieux du Québec.

« Le gouvernement a imposé unilatéralement et sans consultation une technologie électrique dont une autonomie est tellement faible qu’elle compromet le transport des élèves pour leurs activités parascolaires, sportives et culturelles des écoles. C’est de ça qu’on parle, si le gouvernement ne révise pas sa politique coercitive et précipitée », a lancé Éric Duhaime.

 

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  • Cedric Lapointe
    published this page in Communiqués 2024-09-16 19:01:32 -0400