STM : IL EST TEMPS DE SORTIR DES SENTIERS BATTUS.
Québec, le 14 novembre 2025
Québec, le 13 novembre 2025 – Éric Duhaime, chef du Parti conservateur du Québec, estime qu’il est temps d’examiner sérieusement la possibilité d’impartir les services d’autobus et de transport adapté de la Société de transport de Montréal selon le modèle d’EXO.
« La grève des chauffeurs et des employés d’entretien de la STM est un bon moment pour revoir le modèle dépassé du monopole syndiqué de transport collectif qui prend le contribuable et l’usager, surtout l’usager vulnérable, en otage » a-t-il affirmé d’entrée de jeu.
Le modèle de concurrence, où une autorité de transport établit les niveaux de service mais délègue la prestation du service, est répandu non seulement partout au monde mais il existe ici même, dans notre cour. Cette approche est déterminante pour le bien des usagers et la qualité des services.
EXO comme modèle
EXO utilise en effet des opérateurs privés pour une grande partie de ses services de transport en commun dans la région métropolitaine de Montréal, couvrant les couronnes nord (au nord de Laval) et sud (au sud de Longueuil) pour environ 4,2 millions d'habitants sur 4 400 km². EXO gère 17 contrats pour les bus (5 pour la couronne nord, 12 pour la couronne sud) et 6 pour les minibus de transport adapté.
EXO est responsable de la planification, de la coordination et de la supervision du réseau, mais elle impartit (sous-traite ou délègue) l'exploitation quotidienne des bus, du transport adapté (TA) et même des trains à des entreprises privées via des contrats compétitifs. Ce modèle hybride permet à EXO de se concentrer sur la gouvernance tout en bénéficiant de l'expertise privée pour réduire les coûts et améliorer l'efficacité.
Des sommes colossales en économie
Selon le porte-parole en économie et finances publiques du Parti, Adrien Pouliot, une telle impartition pourrait permettre des épargnes substantielles. Si les coûts des nouveaux opérateurs se comparaient à ceux des opérateurs d’EXO, l’épargne annuelle pourrait approcher les 426 millions de dollars par année.
« Les conditions d’exploitation sont différentes entre un service interurbain et un service urbain mais l’expérience internationale indique que l’impartition peut apporter des efficacités opérationnelles importantes », a-t-il affirmé.
L’expérience internationale
Par exemple, à Londres et ailleurs au Royaume-Uni, les services d’autobus ont été privatisés et fait place à la concurrence. À Londres, les coûts d’exploitation par véhicule-kilomètre ajustés pour l'inflation ont chuté de 28 % entre 1985-1986 et 2008-2009 alors qu’à l’extérieur de Londres, cette réduction a été particulièrement forte jusqu’à la fin des années 1990 (voir figure en annexe). Par la suite, les coûts d’exploitation ont légèrement augmenté, mais cette modeste hausse a largement résulté d’une montée des coûts du carburant.
L’exemple du Royaume-Uni a été suivi à Melbourne, Stockholm, Copenhague, Buenos Aires et Santiago, entre autres.
« Le Québec a su innover en créant les Conseils intermunicipaux de transports (intégrés à EXO en 2017). Il est maintenant temps, pour le bien des usagers, de moderniser le modèle de transport collectif qui est arrivé à ses limites et d’innover comme les autres grandes métropoles du monde pour l’adapter aux nouvelles réalités et besoins d’aujourd’hui », a conclu M. Duhaime.
-30-
STM : IL EST TEMPS DE SORTIR DES SENTIERS BATTUS.
Québec, le 14 novembre 2025
Québec, le 13 novembre 2025 – Éric Duhaime, chef du Parti conservateur du Québec, estime qu’il est temps d’examiner sérieusement la possibilité d’impartir les services d’autobus et de transport adapté de la Société de transport de Montréal selon le modèle d’EXO.
« La grève des chauffeurs et des employés d’entretien de la STM est un bon moment pour revoir le modèle dépassé du monopole syndiqué de transport collectif qui prend le contribuable et l’usager, surtout l’usager vulnérable, en otage » a-t-il affirmé d’entrée de jeu.
Le modèle de concurrence, où une autorité de transport établit les niveaux de service mais délègue la prestation du service, est répandu non seulement partout au monde mais il existe ici même, dans notre cour. Cette approche est déterminante pour le bien des usagers et la qualité des services.
EXO comme modèle
EXO utilise en effet des opérateurs privés pour une grande partie de ses services de transport en commun dans la région métropolitaine de Montréal, couvrant les couronnes nord (au nord de Laval) et sud (au sud de Longueuil) pour environ 4,2 millions d'habitants sur 4 400 km². EXO gère 17 contrats pour les bus (5 pour la couronne nord, 12 pour la couronne sud) et 6 pour les minibus de transport adapté.
EXO est responsable de la planification, de la coordination et de la supervision du réseau, mais elle impartit (sous-traite ou délègue) l'exploitation quotidienne des bus, du transport adapté (TA) et même des trains à des entreprises privées via des contrats compétitifs. Ce modèle hybride permet à EXO de se concentrer sur la gouvernance tout en bénéficiant de l'expertise privée pour réduire les coûts et améliorer l'efficacité.
Des sommes colossales en économie
Selon le porte-parole en économie et finances publiques du Parti, Adrien Pouliot, une telle impartition pourrait permettre des épargnes substantielles. Si les coûts des nouveaux opérateurs se comparaient à ceux des opérateurs d’EXO, l’épargne annuelle pourrait approcher les 426 millions de dollars par année.
« Les conditions d’exploitation sont différentes entre un service interurbain et un service urbain mais l’expérience internationale indique que l’impartition peut apporter des efficacités opérationnelles importantes », a-t-il affirmé.
L’expérience internationale
Par exemple, à Londres et ailleurs au Royaume-Uni, les services d’autobus ont été privatisés et fait place à la concurrence. À Londres, les coûts d’exploitation par véhicule-kilomètre ajustés pour l'inflation ont chuté de 28 % entre 1985-1986 et 2008-2009 alors qu’à l’extérieur de Londres, cette réduction a été particulièrement forte jusqu’à la fin des années 1990 (voir figure en annexe). Par la suite, les coûts d’exploitation ont légèrement augmenté, mais cette modeste hausse a largement résulté d’une montée des coûts du carburant.
L’exemple du Royaume-Uni a été suivi à Melbourne, Stockholm, Copenhague, Buenos Aires et Santiago, entre autres.
« Le Québec a su innover en créant les Conseils intermunicipaux de transports (intégrés à EXO en 2017). Il est maintenant temps, pour le bien des usagers, de moderniser le modèle de transport collectif qui est arrivé à ses limites et d’innover comme les autres grandes métropoles du monde pour l’adapter aux nouvelles réalités et besoins d’aujourd’hui », a conclu M. Duhaime.
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