Le Parti conservateur exige transparence et écoute en matière de privé en santé
Québec, le 1er février 2023 – Le chef du Parti conservateur du Québec, Éric Duhaime, réclame la tenue rapide d’une consultation publique sur la place du secteur privé en matière de santé.
« La semaine dernière, le gouvernement a finalement annoncé qu’il tiendra une consultation sur l’avenir énergétique. La même chose doit être faite en ce qui a trait à l’addition du privé en santé. Une discussion nationale s’impose. Notre système de santé craque de partout. La mise en place d’un système de santé parallèle public-privé devient nécessaire, après un bon débat. On ne fait pas ça à la pièce, en catimini, sans vision », déclare monsieur Duhaime.
Les conservateurs notent que le gouvernement Legault s’apprête à changer les choses sans grande transparence envers les Québécois:
- Le gouvernement Legault a promis, en campagne électorale, la construction de deux hôpitaux privés, un à Montréal et l’autre à Québec.
- Il a nommé, en novembre dernier, le député caquiste Youri Chassin comme adjoint parlementaire au ministre de la Santé, avec le mandat de se concentrer « principalement à la réalisation des mini-hôpitaux » privés.
- Il annonce qu’il veut mettre les hôpitaux publics en concurrence.
- Il songe à l’idée d’instaurer une facture symbolique, remise à tous les patients.
- Il indique, depuis hier, le temps d’attente dans chacune des urgences.
- Il a augmenté les dépenses en santé de près de 40% depuis son arrivée au pouvoir, les faisant passer de 40 à 56,7 milliards $ annuellement.
« Plein d’actions sont en train d’être prises sans que les Québécois aient leur mot à dire et comprennent où s’en va la CAQ », souligne le chef conservateur.
Pour les conservateurs, partisans et opposants du privé en santé doivent appuyer l’idée de pouvoir s’exprimer.
« Ce n’est pas vrai que, dans quelques années, les partisans du monopole public vont blâmer les quelques mesurettes pro-privé du gouvernement Legault lorsque le système de santé sera toujours aussi inefficace. Une réforme globale doit être présentée maintenant et les principaux intéressés devraient être appelés à exprimer leurs idées », conclut Éric Duhaime.
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